Naglaa Allam est une romancière, une nouvelliste ainsi qu’une écrivaine pour enfants distinguées, de premier rang parmi sa génération. Elle a publié un nombre d’œuvres importantes et a reçu plusieurs prix de valeur. Ainsi, son recueil d’histoires pour enfants « Petits éléphants » s’est vu attribué le prix Mahmoud Taymour. Il s’agit de l’un des prix les plus importants dans le monde arabe. D’autres œuvres sont aussi importantes à l’instar de « Lamssa » (un toucher) qui a reçu le prix du Salon du Livre pour l’année 2013.
Son roman « La sortie vers le jour » attire les lecteurs en les guidant dans l’univers des Pharaons et dans la vie de l’au-delà. Bref, la vie immortelle.
L’écrivaine cherche dès les premiers mots de l’ouvrage la vie éternelle. N’est ce pas normal ? Eve n’a-t-elle pas dû quitter le paradis ? Elle se retrouve sur Terre pour connaître toutes les formes de la souffrance, de la fatigue et de l’oppression. Chaque fois, elle sera présente depuis que Caïn a tué son frère Abel par envie. On dirait qu’Allam cherche la vie éternelle à travers plusieurs épisodes de l’histoire humaine, depuis qu’Eve a demandé à Adam de manger de l’arbre interdit. Elle s’est de même inspirée des Livres des Morts, un des piliers de la civilisation pharaonique. Trente-quatre chapitres forment l’histoire qui s’est inspiré de la technique de la nouvelle : un récit condensé qui laisse aux lecteurs un vaste de compréhension et d’analyses. L’écrivaine ne contrôle pas le récit et n’est pas omniprésente. Elle recourt de même à des techniques ultra-modernes dans un roman. Ainsi, un chapitre se compose-t-il de deux mots : l’homme est arrivé.
Le roman ressemble à un scénario et comporte une vision philosophique qui évoque la création de la Terre. L’œuvre met en scène un homme qui est le seul à avoir accepté la responsabilité, de même qu’une femme qui aime son époux et le suit sur Terre, là où ils doivent faire face à Satan.